014 - DES FRÈRES QUI NE SE CONNAISSENT PAS MAIS QUI POURRAIENT S'AIMER.

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Le 7 avril prochain, les musulmans se souviendront du sacrifice d’Abraham qui était prêt à se soumettre à la volonté de Dieu, sacrifiant son fils unique Ismaël s’il ne l’avait pas arrêté au dernier moment.

C’est la fête de l’Aid el adha (fête du sacrifice) et c’est la solennité la plus importante de l’Islam qui suit, deux mois plus tard, la période de jeûne du “ramadan” et commence la période du pèlerinage à la Mecque, un des cinq piliers de l’Islam. Cette année, la fête islamique tombe dans notre semaine sainte ; en outre, d’autres fêtes islamiques sont concomitantes à notre Carême, temps de jeûne et de sacrifice spirituel et matériel, qui se termine par la grande fête de la Résurrection, le 12 avril.

Ces deux anniversaires religieux, bien que de manières différentes, sont destinés à préparer les fidèles au but ultime de la vie : la résurrection dans le monde promise par Dieu. Nous voulons citer le Cardinal Arinzo qui, dans son message aux musulmans, dit : ” Nous, chrétiens et musulmans, sommes à la recherche de Dieu, engagés dans une recherche qui est un signe d’espérance pour tout homme. Nous pouvons collaborer pour donner plus d’espoir à l’humanité. Nous devons donc nous accepter comme différents, nous respecter et nous aimer les uns les autres, sous le regard de Dieu qui donne sa miséricorde à tous. Nous voulons nous présenter au monde comme croyants en Dieu et fidèles à l’homme, à sa dignité et à ses droits.

Alors que nous adressons nos vœux les plus sincères à nos frères et sœurs de la foi islamique et en particulier aux fidèles de la mosquée voisine, nous nous posons, et nous posons à nos lecteurs, quelques questions qui nous semblent intéressantes et d’actualité :

“Quel genre de relation existe-t-il entre notre paroisse et le Centre Culturel Islamique ?

“Comment traitons-nous le contexte culturel des nouveaux immigrants, à travers lequel ils voient et interprètent la société qui les accueille, qu’ils assimilent à la société chrétienne ?

Comment aider les nouveaux immigrants à connaître le vrai visage du chrétien en dehors des clichés des médias ?

Y a-t-il des activités bénévoles qui peuvent être entreprises ensemble ?

Nous invitons nos lecteurs à donner quelques réponses à ces questions et aux sollicitations que les récidives religieuses, mentionnées dans la note de droite, peuvent susciter.

Giuseppe Samir EID

Libre traduction de l’italien par internet

Les articles publiés visent à fournir les outils d’une inclusion sociale des flux migratoires, à mettre en lumière les droits de l’homme et les conditions de vie des chrétiens dans le monde islamique dont l’auteur est issu. La connaissance de l’autre, des différences culturelles et religieuses sont des ingrédients essentiels pour créer la paix dans le cœur des hommes partout dans le monde, condition préalable à une coexistence pacifique et à une citoyenneté convaincue sur le territoire.

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