DIALOGUE ISLAM ET CHRÉTIENTE

294 ENTRE DIRE ET FAIRE 17 octobre 2010 Dott.ssa Cecilia, L’émission de ce matin, diffusée le di- manche 17/10/10, est très intéressante, en particulier les interviews avec des représentants musulmans, et non pas islamiques, comme je dirais. Sammakh a toujours été impliqué dans le dialogue, le mufti de Syrie Hassoun était très logique, il a aussi dit que la pratique de la religion est conditionnée par la culture du peuple, on sait que celle-ci est influencée par les manuels scolaires ! Mais on se demande : bien que les Muftis soient des chefs re- ligieux reconnus, ils sont toujours payés par l'Etat et le gouvernement (dictateur) en place. Alors pourquoi ce fossé entre les mots, les intentions, les vœux pieux et la réalité ? Al Khatami me l'a avoué à la Grégoriana : les fossés dépendent d'un problème politique et non religieux. Je me demande alors, mais si le religieux dépend du politicien ? Un cercle vicieux sur lequel la politique occidentale devrait viser avec plus d'incision. ISLAMMODERE Mardi 26 juillet 2005 C'est un mot vide, pas sensé, gonflé par nos ministres. Dans les pays ara- bes, l'islam suit la ligne autorisée par son propre gouvernement ou par son propre financier. Je préfère parler des musulmans en Italie ; une personne, un citoyen comme nous, comme tous les Italiens soumis aux lois de l'État italien. En fait, ils négligent un aspect important : la loyauté des musulmans ou résidents italiens et de leurs invités envers l'État et ses lois. Je voudrais souligner que la majori- té des musulmans d'Italie viennent du Moyen-Orient, c'est-à-dire de la culture arabe, et ont trouvé dans notre démoc- ratie une garantie et une liberté qu'ils n'avaient pas dans leur pays d'origine. On se demande s'ils veulent vivre en Occident en important les coutumes, les traditions et le culte tels qu'ils sont prati- qués dans les pays arabes. En deux mots : l'État et ses institutions doivent appliquer les lois et les faire re- specter. L'hésitation joue dans les mains de ceux qui veulent les violer ou créer leur propre espace de privilèges.

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