DIALOGUE ISLAM ET CHRÉTIENTE

284 MOSQUÉE DE LODI FAX - 04/10 - 2000 4 octobre 2000 A : Dr. Pagliarini DE : G. Eid Cher Mimmo : Je ne connais pas tous les détails du sujet appris dans les journaux ; d’après ce que j’ai lu et connaissant l’environ- nement de l’autre partie, je vous offre mes réflexions. Ils sont lancés à la hâte pour vous donner une contribution à la compréhension de la réalité islamique italienne. Libérer la terre d’un organisme public : 1. Sur quelle base est la terre libre ? 2. Crée un précédent qui sera exploité «tambour battant». 3. Elle crée une discrimination à l’encon- tre d’autres religions, celles qui ne sont pas musulmanes. 4. Les citoyens italiens ne reçoivent rien gratuitement de l’État 5. Ils peuvent ériger leur lieu de culte comme n’importe quelle autre institution italienne en ce qui concerne le plan rég- lementaire. Il n’y a pas besoin de règles extraordinaires. En Italie, existe cette li- berté de culte, qui n’existe pas pour les non-musulmans, dans les pays où la loi islamique est en vigueur. 6. Ils ne sont pas pauvres : le syndicat UCOI reçoit des milliards de fonds des pays arabes, principalement de l’Ara- bie saoudite, pour soutenir ses objectifs. C’est ce que disent leurs journaux. 7. Parler de réciprocité ne s’applique pas dans ce cas parce qu’il s’agit de citoyens italiens. Il n’y a pas de contrepartie isla- mique. 8. Islam : il n’y a pas d’islam univoque mais il y a plusieurs façons d’appliquer la loi islamique : la façon dont elle est appli- quée au Soudan n’est pas la même qu’à Tunis, mais la construction des églises en Egypte, par exemple, est toujours régie par un décret du calife Omar de l’an 636. En un mot, la loi italienne doit être appli- quée sans complaisance partisane. Et puis... si les politiciens décident de faire don de la terre gratuitement, qu’ils en tiennent compte :l’impact sur le quar- tier avec le risque qu’il devienne un souk mais vous ne pouvez pas faire un procès au sexe des anges, cependant je recom- mande fortement que le pacte de dona- tion prévoit la représentation de la mu- nicipalité dans le conseil de l’institution culturelle islamique qui sera établie : les conseillers pour la culture et le sport. Ils peuvent jouer un rôle en aidant à formu- ler des activités qui agissent comme un ciment pour l’intégration, rapprochant les nouveaux immigrants des valeurs de la société italienne. Je vous suggère de lire dans mon livre Islam : histoire, culture et foi la partie concernant le rôle de la mosquée, en plus de l’aspect de la prière, il y a des aspects de l’enseignement, sociaux, cul- turels, d’endoctrinement et des règles sur les coutumes etc. qui affectent pas mal l’attitude des individus : se sentir partie intégrante de la société italienne ? Centres islamiques en Italie : peut certainement jouer un rôle positif dans l’intégration des nouveaux immi- grants. Mais même le contraire pourrait être vrai. Il vaut la peine de vérifier com- ment fonctionnent les centres qui travail- lent déjà à Milan. Et l’on se demande, sur la base de l’ori- gine des promoteurs, en plus de la prière rituelle, quelle intégration ils proposent ? Les règles de vie, les coutumes et les tra- ditions, les relations sociales qui s’appli- quent au centre et les enseignements qui favorisent l’intégration, ou le contraire est vrai ? La réponse aux questions suivantes

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