DIALOGUE ISLAM ET CHRÉTIENTE

262 A PROPOS DES «CARICATURES» FAX - 17/9/2006 La clarté de Magdi Allam doit être encou- ragée à tous points de vue : elle exprime ce que beaucoup pensent mais peu disent à voix haute, c’est pourquoi elle est critiquée par ceux qui se sentent coupables : ce sont les musulmans qui nient le fait historique et qui ignorent le contenu spirituel du Coran. L’histoire continue de se répéter. A mon avis, seule une prise de position ferme de sa propre conviction culturelle et de son identité nous fera respecter par nos «adversaires». Sans hésitation et sans excuses. Au con- traire, je suis convaincu que de nombreux intellectuels des pays arabes auraient sou- scrit aux vérités historiques déclarées par le pape Ratzinger, mais ils ne peuvent le faire ouvertement : tout le monde n’a pas le désir de vivre sous escorte. En conclusion : il faut rappeler que le pape est le chef d’un Etat qui entretient des relations diplomatiques avec presque tous les Etats du monde, sa structure diplomatique devrait exi- ger de leurs gouvernements respectifs qu’ils dénoncent publiquement les campagnes de haine de certains prédicateurs contre un chef d’Etat le menaçant même de mort. Question : (a) quelle était l’attitude de nos politiciens eu- ropéens ? B) Quel intérêt le prestigieux New York Times aurait-il eu à allumer le feu ? La vérité de l’histoire Article courageux qui souligne l’ignorance de nombreux personnages qui font des déclar- ations qui enflamment les gens simplement sur le ouï-dire ou sans approfondir leurs pen- sées basées sur les titres des journaux. Au moins que certains, de mauvaise foi, veulent se protéger de tout prétexte pour être les détenteurs de la vérité. Il serait intéressant de connaître les réactions des médias arabes face au rejet de la motivation religieuse pour la violence. J’espère que les appréhensions de Magdi Allam ne se réaliseront pas. Je me propose de mettre en évidence dans le Corriere ces réactions des intellectuels mu- sulmans qui font audience : «Et j’ai peur de constater que même les mu- sulmans dits modérés ont renoncé à leur sa- gesse et se sont alignés sur la «guerre sainte» dont ils seront les principales victimes». Je vous remercie Dimanche 1 octobre 2006, 20h30 Dear Galal, I have received the article you sent me from Chief al azharwhich I readwhile inEgypt.Whi- le in Egypt i read regularly al Ahram and the daily comments from moslem intellectuals about the speech of Pope Benedict XVI’s. A day later this week I was struck by Moha- med Salmawy comment of, I did not keep the papers, that he found writers of high profile who wrote their attacks on the Pope based on “entendu dire” or on extracts from other journals. None of them read the original text fully! I found that very childish and a su- perficial way to educate the readers, knowing how students and others are influenced by religious leaders. Galal, I am not familiar with theology, esegesi or philosophy, neither is English my mother tongue, but I am able though to summarize my understanding of the Pope speech as fol- lows: The context of the speech is high academi- cal; free to express his opinion although not acceptable to many people but still free to express his belief without fear of retaliation. Although he subsequently explained in sim- pler words his thinking, he received increased attacks from “offended” Islam: threats, de- monstrations, burning in effigy, governments demanding retractions, the recall of ambas- sadors, churches burned, a religious sister killed, arab Christians denigrated, examples are numerous, etc.

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