DIALOGUE ISLAM ET CHRÉTIENTE

288 qui ne représente qu'une partie des fidèles musulmans. 3- La mosquée doit être accessible aux fonctions de toutes les composantes de l'I- slam, aucune n'étant exclue. 4- L'organe de gestion de la mosquée doit comprendre un ou plusieurs représentants de la Comune ou du quartier au sein du conseil de gestion et les procès-verbaux doivent être accessibles 5- les titulaires des sermons doivent être "certifiés", connaitrent la langue, culture et coutumes de notre pays. Mosquées, minarets ou centres religieux ? C'est avec l'exemple que les idéaux sont promus. La mosquée n'est pas seulement un centre politique, social et religieux au sens où l'entendent les Italiens. En fait, je propose de faciliter la création de salles de prière dans les quartiers qui en ont le plus besoin avec l'implication des différentes communes qui pourraient ainsi avoir un représentant dans les conseils de gestion de ces espaces ; une autre question à explorer. Un objectif de politique sociale serait de couper le cordon ombilical qui lie le citoyen musulman que je respecte en tant qu'hom- me et l'Islam en tant que système ; il nous appartient de développer une stratégie d'intégration des citoyens musulmans, mais en surveillant constamment la créat- ion de centres culturels qui sont pour la plupart des émanations de financements étrangers . Une politique à long terme de l'Union européenne pourrait envisager des accords avec les pays arabes pour le dév- eloppement économique et l'échange de technologies avec les droits de l'homme. Je voudrais attirer l'attention sur certains des inconvénients qu'il y aurait à offrir un lieu unique à Milan pour la prière du ven- dredi, au lieu d'encourager la création de salles de prière dans les quartiers qui en ont le plus besoin. Ceci permettrait d'év- iter la circulation libre ou le transport des personnes d'un quartier à l'autre de la ville, ce qui réduirait le temps et les heures de travail. Le référendum a rejeté à juste titre les minarets mais pas les centres religieux pour la prière du vendredi dans les quar- tiers locaux. D'après une enquête de la Fondation rap- portée par Edizioni Paoline dans les an- nées 90 sur les difficultés à connaitre et comprendre les musulmans en Occident :"La relation entre l'Islam et le Christiani- sme au Moyen-Orient, indique certaines questions critiques liées à la question des minorités culturelles et religieuses, que- stions d'une grande importance également pour comprendre et gérer la présence des musulmans dans les pays européens". Non à UNE seule mosquée à Milan, mais autant qu'il y a de vraies nécessités Je suis tout à fait d'accord avec sa con- clusion selon laquelle la municipalité ou la commune, en échange de la concession du terrain, a le droit de représentation dans l'organe directeur qui sera responsable de l'administration de l'institution religieuse et de ses bâtiments. En fait, je propose de faciliter la création de salles de prière dans les quartiers qui en ont le plus besoin avec l'implication de chaque commune qui pourrait ainsi avoir un représentant dans les conseils d'administration de ces espa- ces ; une autre question à explorer. Permettez-moi d'attirer votre attention sur certains des inconvénients qu'il y aurait à offrir un lieu unique à Milan pour la prière du vendredi, au lieu d'encou- rager la création de salles de prière dans les quartiers qui en ont le plus besoin . Elle permettrait d'éviter la circula- tion libre ou "incitative" des personnes d'un quartier à l'autre de la ville, ce qui réduirait le temps passé au travail. Les "problèmes" que je vois sont à titre d'exemple : 1. La gestion de l'espace serait confiée aux représentants de Viale Jenner, donc à l'UCOI, précisément à ceux qui n'ont pas adhéré aux valeurs de notre constitution. 2. l'UCOI serait favorisée en tant que re- présentante des musulmans, pour deve- nir le porte-parole des demandes visant à favoriser politiquement l'introduction

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